Articles mis à jour le 23.10.25
Dans cette partie, Arjuna cherche encore à concilier renoncement et action. Krishna lui montre que le détachement ne dépend pas de ce que l’on fait, mais de la façon dont on le fait. Agir sans égoïsme, méditer avec constance, garder la conscience du divin jusque dans le dernier souffle : voilà la voie qu’il trace. Ces chapitres explorent le lien entre l’action extérieure et la stabilité intérieure, entre le mouvement du monde et la paix du cœur.
Chapitre 5 – L’action désintéressée
Arjuna cherche encore à comprendre si le renoncement n’est pas préférable à l’action. Krishna lui répond que le renoncement extérieur, sans détachement intérieur, n’a aucune valeur. L’important est de ne pas être lié à ses actes. Celui qui agit pour le bien, sans attente de récompense, atteint la paix plus sûrement que celui qui fuit le monde. L’action accomplie avec lucidité devient une voie vers la liberté.
Chapitre 6 – Le yoga de la méditation
Krishna enseigne maintenant comment stabiliser l’esprit. Le yogi véritable, dit-il, est celui qui maîtrise ses pensées et ses sens, sans les réprimer. La pratique quotidienne, la régularité et la modération sont essentielles. Celui qui médite avec constance, sans excès ni négligence, trouve la paix intérieure. Krishna décrit aussi la compassion du yogi : il voit en chaque être une même présence. Ce chapitre trace le lien entre la discipline du corps et l’équanimité du cœur.
Chapitre 7 – La connaissance du Divin
Krishna explique sa nature double : à la fois manifeste et transcendante. Il est la source de tout ce qui existe, visible ou invisible. Pourtant, dit-il, peu le reconnaissent, car le monde voile cette vérité. Celui qui cherche à comprendre le Divin doit aller au-delà des apparences et unir la connaissance spirituelle à la dévotion. Ce chapitre pose les fondations d’une compréhension plus profonde du yoga : connaître le Divin, c’est apprendre à le voir en tout.
Chapitre 8 – Le chemin vers l’éternel
Arjuna demande ce qu’il advient après la mort et comment garder la conscience du Divin jusqu’au dernier souffle. Krishna lui enseigne que celui qui, au moment de mourir, pense à lui avec foi et constance, atteint l’état suprême. Il évoque aussi les cycles de la création et la différence entre ce qui change et ce qui demeure. La clé, dit-il, est de vivre chaque instant comme une offrande, car la mort n’est que la continuité de la conscience.
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Image d’en-tête : collection Open access du Met musem

